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> Accueil > Ressources > Bibliothèque des rapports > Rapport de l’IGF sur le microcrédit
[29 avril 2010] Commandé en août 2009 par la ministre de l’Economie, le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le microcrédit lui a été remis en décembre 2009 et a été publié en mars 2010. Il permet de faire le point sur le dispositif et met en lumière un certain nombre de faiblesses.
Le microcrédit en quelques chiffres :
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Il n’existe aucune définition légale ou réglementaire du terme "microcrédit".
Cette activité s’est développée de manière empirique, ce qui est normal mais affecte la lisibilité du dispositif pour les bénéficiaires.
Le paysage est d’autant plus complexe que chaque acteur vise un modèle économique différent.
Le "microcrédit personnel" constitue une zone floue, à la lisière des objectifs de la solidarité nationale.
Ces observations ne doivent, cependant, pas masquer le fait que le secteur du microcrédit, professionnel et personnel, est extrêmement utile, malgré sa faible ampleur.
Une définition du microcrédit : qui devrait permettre la mise au point d’indicateurs d’activité et d’outils d’évaluation.
La définition du "microcrédit personnel" ne doit pas se center sur les objets financés mais sur le reste à vivre.
La lisibilité des dispositifs d’accompagnement et de garantie doit être améliorée pour le bénéficiaire ; il serait en outre pertinent d’assouplir quelque peu les règles concernant les garanties.
Rechercher une meilleure implication des banques, ce qui serait du reste leur intérêt à moyen terme.
En réponse à ce rapport, la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a déjà annoncé quatre mesures principales dans ce domaine :
Faciliter le financement des associations de microcrédit.
Informer le public sur l’effort des banques en la matière.
Créer un cadre statistique normalisé.
Renforcer l’efficacité des dispositifs publics d’appui au microcrédit.
* Lire le rapport IGF n° 2009-M-085-03 sur le microcrédit (dirigé par Thierry Bert).