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Plan d’action en faveur du travail social et du développement social

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[22 août 2016] JPEG - 25.5 koLa ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes et la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion ont présenté une communication relative au plan d’action interministériel à la suite des états généraux du travail social.
Ce plan d’action pour la promotion du travail social et du développement social est l’aboutissement des États généraux du travail social lancés par le Président de la République le 25 janvier 2013. Cette démarche de concertation inédite a été conduite avec les départements et les régions dans la perspective de simplifier l’accès aux droits des personnes, de mieux coordonner les politiques sociales, et de mieux reconnaître et valoriser les travailleurs sociaux.

Le plan d’action prévoit de simplifier l’accès aux droits des personnes en recentrant le travail des intervenants sociaux sur leur cœur de métier : l’accompagnement. Plusieurs mesures sont adoptées à cet effet : l’organisation d’un "premier accueil social inconditionnel de proximité" au sein des schémas d’accessibilité aux services publics créés par la loi dite NOTRe, la création de "référents de parcours", qui seront en mesure de coordonner les réponses à apporter aux situations les plus complexes. Enfin, la participation des personnes accompagnées ou l’ayant été à la conception et au suivi des politiques permettra de s’adapter à leurs attentes et de poursuivre le choc de simplification des démarches et du langage administratif.

Pour mieux favoriser l’accès à l’autonomie et l’émancipation des personnes, le plan d’action organise le déploiement progressif de politiques de développement social sous l’impulsion du département conformément aux dispositions de la loi dite NOTRe. La création "du Pacte des solidarités et du développement social" fusionnant les divers plans départementaux permettra de renforcer la cohérence des politiques publiques et leur coordination avec les acteurs associatifs et privés au service des habitants. Pour inscrire le travail social dans cette dynamique de développement social, et faciliter la fonction de "référent de parcours", les organisations et les pratiques seront adaptées : le travail des professionnels en réseau sera reconnu, ainsi que l’action sociale collective. La question du partage d’information entre intervenants sociaux fera l’objet d’une conférence de consensus nationale.

Le plan d’action prévoit également un programme, d’une durée de 5 ans, qui permettra de moderniser l’appareil de formation et de revaloriser les métiers du travail social. Ainsi, une dizaine de mesures concernent le renforcement de la qualité des formations initiales et continues, le développement de l’apprentissage, la mise en place de passerelles entre établissements de formation en travail social et universités, la validation d’équivalences universitaires et l’introduction concertée d’un corpus de connaissances communes à tous les étudiants du travail social. Dans la fonction publique, à partir de 2018, le plan prévoit le reclassement en catégorie A de travailleurs sociaux relevant aujourd’hui de la catégorie B.

Le Conseil supérieur du travail social deviendra un Conseil interministériel du travail social, conseil des pouvoirs publics, et garant de la qualité et de la déontologie des interventions.

Le suivi du plan et son évaluation seront assurés par une personnalité reconnue assistée par l’inspection générale des affaires sociales.

En adoptant ce plan très largement concerté, le Gouvernement souhaite redonner leur juste place à plus d’un million de travailleurs sociaux, intervenant au service de la République et de ses valeurs de solidarité, d’émancipation et de laïcité.

Consultez le plan d’action :

Plan d’action EGTS (PDF - 1.4 Mo)