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[7 septembre 2010]
Les Points d’accueil et d’écoute jeune (PAEJ) ont été mis en place, par étape, entre 1996 et 2006, et sont destinés aux adolescents et jeunes majeurs (10 – 25 ans) en grande difficulté sociale, morale et d’insertion dans la société : conflits familiaux, mal être, échec scolaire, conduite à risque, violences, délinquance, fugue, errance…
Le PAEJ a une fonction préventive d’accueil, d’écoute, de soutien, d’orientation et de médiation auprès de jeunes exposés à des situations à risques et de leurs parents.
Modalités d’accueil : le jeune bénéficie d’un accueil inconditionnel et immédiat, sans formalités administratives. L’anonymat est garanti à sa demande ainsi que les règles de discrétion et de respect de la vie privée.
Ce sont des structures qui doivent permettre aux jeunes d’exprimer leur mal être, et de retrouver une capacité d’initiative et d’action. La structure n’est pas un lieu d’intervention médicale ou sociale, elle ne propose pas de thérapie, de soin médicalisé, de prises en charge prolongées. Il est uniquement le relais entre le jeune et les structures de droit commun.
Les points d’accueil assument aussi une fonction de médiation entre le jeune et sa famille et entre le jeune et les autres structures d’insertions, notamment les établissements scolaires, et les dispositifs d’insertion sociale ou professionnelle…
Les missions de ces établissements sont donc de prévenir et d’éviter les décrochages et les ruptures, de rétablir la communication et de restaurer les liens de confiance avec les adultes
Le PAEJ est amené à travailler avec les principaux partenaires œuvrant auprès d’adolescents et de jeunes (clubs de prévention, services sociaux, missions locales, les collèges et lycées, secteur pédo - psychiatrique...).
En 2008, environ 70 000 jeunes et 25 000 parents ont été accueillis dans 338 structures implantées sur 80 départements. 30 à 40% des jeunes reçus peuvent être considérés comme en situation de marginalité.
Une partie du territoire national, les zones périurbaines et rurales, reste non couverte malgré un accroissement substantiel des structures depuis 2005.