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> Accueil > Dossiers thématiques > Insertion des jeunes > Bibliographie et principaux rapports sur les jeunes > Généralités sur la situation de la jeunesse en France
[6 juillet 2009]
Entre 16 et 18 ans les adolescents les plus en difficulté vivent une phase critique de leur vie qui va déterminer leur avenir. Certains marqués par l’échec souhaitent interrompre leur scolarité, d’autres voient se profiler une orientation qui ne leur convient pas, d’autres enfin se mettent en situation d’exclusion ou de danger. Pourtant, ces jeunes sont mineurs et devraient donc encore bénéficier d’une éduication et d’une formation appropriée.
Cet "angle mort" de l’éducation est une préoccupation à l’échelle européenne.
Comment prévenir les échecs, comment intégrer et insérer des jeunes qu’ils soient jeunes primo arrivants, jeunes issus des quartiers ou plus généralement qu’ils rencontrent des interruptions dans leurs parcours scolaire et éducatif ?
Sommaire :
I. Les jeunes en échec scolaire : quelles solutions entre 16 et 18 ans.
II. Première chance, deuxième chance et égalité des chances.
III. Points de vue d’Europe.
Traite de l’insertion professionnelle des jeunes, de la prévention de l’échec scolaire et de l’égalité des chances des étudiants.
Extrait du rapport :
En 2004, 117 000 jeunes sont sortis de la formation initiale sans diplôme du second cycle de l’enseignement secondaire. Ces sorties sans diplôme représentent environ 17 % de chaque génération.
Que savons-nous de ces jeunes ? Que savons-nous de leur insertion dans la vie professionnelle ? Quels sont les efforts faits pour tenter de remédier à leurs difficultés et quelles seraient les voies d’amélioration ? Que nous apporte l’examen des pratiques de nos partenaires européens ? C’est à cet ensemble de questions que le CERC, dans son neuvième rapport, tente de répondre, en s’appuyant principalement sur une relecture des études existantes et sur des entretiens menés avec divers acteurs nationaux ou locaux.
Tois chapitres analysent successivement l’origine de ces jeunes sortis sans diplôme et rappellent les causes de cet échec scolaire qui ont une importance pour remédier à celui-ci, les difficultés de leur insertion professionnelle et enfin les dispositifs publics les concernant.Un dernier chapitre et trois annexes apportent un éclairage sur les expériences étrangères : Finlande, Suède, Royaume-Uni.
Extrait du rapport :
Durant les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, les taux de scolarisation ont progressé à tous les âges, d’abord dans le secondaire, puis dans l’enseignement supérieur. L’allongement de la durée des études a été plus marqué pour les filles parce qu’elles choisissent plus fréquemment des formations générales en fin de troisième. Parmi les générations nées avant 1970, les inégalités de durée d’études ont augmenté entre les jeunes qui atteignent les plus hauts niveaux de formation et les jeunes sortants précocement du système scolaire. Pour les générations suivantes, qui ont connu l’essor de la scolarisation dès le secondaire, ces inégalités ont à l’inverse diminué puis se sont stabilisées
.
Eclairer de la manière la plus rigoureuse possible un
phénomène à la fois très médiatisé et mal connu - les
jeunes et la pauvreté - a été l’une des priorités des travaux de l’ONPES en 2000. En effet, depuis le début des années 90, la pauvreté
des jeunes a augmenté plus vite que celle de la population
moyenne. Le recensement des travaux existants et l’approfondissement
d’exploitations d’enquêtes sur ce thème ont
été synthétisés dans ce cahier. De la pauvreté monétaire -
notion réductrice face à cette population - à la perspective
plus large du concept d’indépendance, cette contribution
analyse les facteurs et les processus pouvant conduire les
jeunes à la pauvreté et à l’exclusion. Enfin, que se passe-t-il
lorsque la solidarité familiale prend fin sans que soient
réunies les conditions d’accès à l’autonomie ?
Lire le rapport :
Extrait du rapport : Un certain nombre de jeunes abandonnent leurs études après avoir passé moins de sept ans dans le second degré. Parmi ces « sortants précoces », un peu moins d’un sur deux bénéficie d’un contrat de travail -quelle qu’en soit la forme -, un sur trois est au chômage et moins d’un sur dix effectue son service national. Les diplômes obtenus par ces sortants au cours de leur scolarité conditionnent fortement leur entrée dans la vie active. Les jeunes ayant un emploi occupent, pour les trois quarts, des emplois peu qualifiés et la moitié d’entre eux sont satisfaits de leur formation passée. Le besoin de travailler est la principale raison avancée par les jeunes pour expliquer leur interruption précoce d’études. Neuf de ces sortants sur dix avaient accumulé au moins un an de retard à leur entrée au collège suite à un redoublement à l’école élémentaire.
Extrait de la communication :
A travers cette communication, une recherche sur les jeunes sans domicile fixe en France est présentée.Menée conjointement entre l’Université Catholique de Lille et l’Université Christ Church de Canterbury.
L’objet de cette présentation est :
- d’analyser les trajectoires scolaires et professionnelles des jeunes sans domicile (jeunes en errance de 16 à 25 ans), de comprendre le sens qu’ils donnent à leurs trajectoires et aux aides qui leur sont accordées,
- d’évaluer le mode de fonctionnement des services de prise en charge et leur coordination notamment en matière d’éducation, d’orientation scolaire et d’insertion professionnelle
Rapport 2008-2010 (PDF - 598.4 ko)