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[11 septembre 2008]
La présente circulaire a notamment pour objet la redéfinition des priorités de ce chantier avec "l’accès à un logement ou à un logement adapté" comme finalité première de l’intervention publique.
Elle précise ensuite que la stratégie du "Logement d’abord" doit être poursuivie par une action renforcée des services de l’Etat autour des 4 priorités suivantes :
l’accès au logement ;
l’offre de solutions adaptées pour sortir de la rue ;
l’efficacité des dispositifs de prévention ;
le pilotage et la mise en oeuvre des dispositifs.
* Lire la circulaire du 6/12/2010 :
La présente circulaire a pour objet la réforme du régime des agréments des organismes agissant en faveur du logement et de l’hébergement des personnes défavorisées.
Elle précise les modalités d’octroi de ces agréments et apporte des précisions sur les modalités de contractualisation entre les organismes et les maîtres d’ouvrage publics.
Ce décret met en place un délégué interministériel, chargé "d’assurer la coordination et le suivi de la mise en oeuvre des priorités définies par le gouvernement en matière d’hébergement et d’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées". Il est placé auprès du Premier ministre.
La création du poste de délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées s’inscrit dans le prolongement de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion. Cette idée n’est pas tout à fait neuve, puisqu’existait déjà un délégué général pour la coordination de l’hébergement et de l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées, mis en place par un décret du 28 avril 2008.
Le rôle de ce délégué est de veiller à l’articulation des interventions des différents services et organismes de l’Etat avec celles des collectivités territoriales, des associations, des bailleurs sociaux et des professionnels de la construction. Il assure le secrétariat général du comité interministériel pour le développement de l’offre de logements et anime les travaux du pôle national de lutte contre l’habitat indigne.
L’objectif est de regrouper, au sein de la même structure, trois stuctures déjà existantes et dirigées par la même personne. En effet, Alain Régnier était à la tête de la Délégation générale pour la coordination de l’hébergement et de l’accès au logement (Didol), du Pôle national de lutte contre l’habitat indigne (PNLHI) et du Comité interministériel pour le développement de l’offre de logements (Cidol). Suite à ce décret, il n’y aura plus qu’une seule structure, dirigée par Alain Régnier. Ses moyens proviendront des différents ministères concernés. Il pourra également s’appuyer sur les différents services et organismes placés sous l’autorité de ces ministères, sur les établissements publics de l’Etat, ainsi que sur les préfets de département.
* Consulter le décret relatif à la création d’un délégué interministériel pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées :
Ce décret précise les modalités d’exécution de la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (dite loi Molle) du 25 Mars 2009 qui fixe les obligations d’hébergement pour chaque commune.
Il indique le mode de calcul pour la détermination du nombre de places à créer, ainsi qu’une définition des types de logements qui répondent aux critères du dispositif.
A cet objectif chiffré, s’ajoutent des prévisions de sanctions pour les communes ne respectant pas les objectifs fixés dans le décret (en plus des sanctions déjà existantes, fixées par la loi SRU, pour les communes qui ne respectent pas le quota de 20% de logements sociaux)
Enfin, ce décret prévoit un dispositif de veille sociale qui se compose d’un service d’appels téléphoniques national pour les sans-abris, d’équipes mobiles chargées d’aller rencontrer les personnes à la rue, d’accueils de jour et de services d’accueil et d’orientation.
* Lire le décret :
La présente circulaire a pour objet de préciser le contenu des PDAHI (Plan départementaux d’accueil, d’hébergement et d’insertion des personnes sans domicile), qui organisent la planification territoriale de l’offre d’hébergement dans la perspective de l’accès au logement.
Ils sont pilotés par l’Etat et font l’objet d’une programmation pluriannuelle dans le cadre de la "Stratégie nationale de prise en charge des personnes sans-abri ou mal logées 2009-2012".
Trois axes stratégiques :
s’inscrire dans l’objectif du "logement d’abord" ;
organiser l’offre pour mieux prendre en compte les besoins des personnes démunies ;
améliorer l’orientation et assurer la continuité de la prise en charge des personnes qui sollicitent le dispositif d’hébergement.
Trois niveaux de pilotage :
national : la DGCS (Direction générale de la cohésion sociale) est chargée du pilotage et du suivi de la démarche ;
régional : c’est le niveau d’animation et d’accompagnement de la démarche de planification. Cette mission en prise en charge par les services régionaux chargés de la cohésion sociale en lien avec les DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) ;
départemental : c’est le niveau opérationnel de la démarche de planification. Cela implique une étroite collaboration entre les services chargés de la cohésion sociale et caux chargés du logement.
* Lire la circulaire :
* Pour en savoir plus, consulter l’article consacré au grand chantier prioritaire 2008-2012 pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans abri.
Décret en Conseil d’Etat, publié au JO du 05/09/2009, pris en application de la loi pour l’accélération des programmes de construction et d’investissement publics et privés (loi n° 2009-179 du 17/02/2009).
Article 5 - L. 301-5-1 et L. 301-5-2 du code de la construction et de l’habitation.
Objet : Délégation de l’Agence nationale de l’habitat en matière de décisions d’attribution des aides en faveur de l’habitat privé.
Décret paru au JO du 28 juillet 2009.
Art. 1er : "M. Benoist Apparu, secrétaire d’Etat chargé du logement et de l’urbanisme, connaît de toutes les affaires en matière de logement, d’urbanisme et de lutte contre la précarité et l’exclusion que lui confie le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, auprès duquel il est délégué."
La réforme des emplois du 1% logement a été précisée par deux décrets du 22/6/2009, conformément à la loi du 25/3/2009 de mobilisation pour le logement et de lutte contre l’exclusion.
Ces deux décrets d’application précisent l’usage des fonds et les enveloppes financières du 1% logement, qui s’appelle désormais "Action Logement".
Cette circulaire présente les nouvelles missions de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et porte sur diverses dispositions concernant son fonctionnement. Il est notamment prévu l’extension des compétences de l’agence à la lutte contre l’habitat privé indigne et à l’amélioration des structures d’hébergement existantes. L’agence est également confirmée dans sa compétence pour intervenir dans les opérations de requalification des quartiers anciens dégradés.
* Lire la circulaire :
Cette loi intervient dans le prolongement de plusieurs réformes récentes visant principalement à favoriser la production de logements ou à lutter contre l’exclusion. Elle prend en compte les exigences du Grenelle de l’environnement et imprime sa marque dans plusieurs codes et grandes lois.
Elle touche l’ensemble des secteurs du logement, parc privé et parc public, l’organisation, le statut ou le champ d’intervention d’acteurs - tels que le 1% logement, les organismes de logement social, l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), l’Agence nationale de l’habitat (Anah) ou les associations agissant en faveur du logement des personnes démunies.
Les éléments clés de cette loi sont : l’augmentation des constructions HLM ; le renforcement de la politique du 1% logement ; l’amélioration de l’accession sociale à la propriété.
Le délégué général est placé auprès du Premier Ministre ; il est chargé "d’assurer la coordination et le suivi de la mise en oeuvre des priorités définies par le gouvernement en matière d’hébergement et d’accès au logement des personnes sans abri ou mal logées", comme le stipule le décret 2008-406 du 28 avril 2008.
Plus précisément, il doit s’assurer de la mise en oeuvre du plan d’action, et, toujours selon le décret, s’intéresser particulierèment à la prévention des expulsions locatives, à la lutte contre l’habitat indigne, à la prévention de l’errance, à l’humanisation et la rénovation des centres d’hébergement, ainsi qu’à la construction de logements très sociaux et de maisons-relais.
Le Premier Ministre prendra connaissance des actions menées par Alain Régnier par le biais des rapports que celui-ci devra lui remettre régulièrement.
* Consulter le décret du 28 avril 2008 qui définit le poste d’Alain Régnier
En décembre 2007, avec plus de 430 000 logements mis en chantier, la construction a atteint un niveau historiquement élevé. Les résultats obtenus sont en nette progression par rapport à ceux de 2006. Pour répondre au défi de l’hébergement des sans abri et du droit au logement, le Premier ministre a demandé à Etienne Pinte, député des Yvelines, de proposer un plan d’action opérationnel.
Lors de la réunion du 29 janvier dernier avec des représentants des associations de personnes sans abri, le Premier ministre a affirmé les engagements du Gouvernement en déclarant l’hébergement et l’accès au logement « grand chantier prioritaire 2008-2012 ».
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C’est à la suite de la mobilisation autour des campements de sans abri, installés sous l’impulsion de l’association « Les enfants de Don Quichotte » dans plusieurs grandes villes de France durant l’hiver 2006, que l’opposabilité du droit au logement a acquis un fondement juridique : la loi du 5 mars 2007 vise à garantir le droit à un logement à toute personne qui, résidant en France de façon stable et régulière, n’est pas en mesure d’accéder à un logement décent ou de s’y maintenir.
Le PARSA définit un dispositif composé de places d’hébergement restructurées et de solutions nouvelles d’hébergement et de logements :
• transformation de places d’hébergement d’urgence en places en CHRS et en places d’hébergement de stabilisation,
• création de places en maisons-relais et en résidence hôtelière à vocation sociale,
• proposition de logements du parc social public et dans le parc privé conventionné prioritairement aux publics sortant de CHRS.
Ce Plan sera renforcé d’une part par la loi DALO du 5 mars 2007, d’autre part par la mise en place d’un plan d’action opérationnel, le "Grand chantier prioritaire 2008-2012 pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes mal logées et sans abri »."
Les dispositions de la loi ENL sont diverses, allant de la mixité du logement à la lutte contre la vacance, en passant par l’accession à la propriété, le développement de l’offre locative privée à loyer modéré, les rapports entre les bailleurs et les locataires, et diverses mesures relatives à la construction.
Alors que le projet ne comportait que 11 articles lors de sa présentation en première lecture au Sénat, la loi définitivement adoptée en contient 112.
Le Gouvernement prend les mesures à caractère législatif nécessaires pour lutter contre les différentes formes d’habitat que l’on peut qualifier "d’indignes", car contraires à la dignité humaine, dont le traitement relève des pouvoirs de police administrative exercés par les Maires et les Préfets.
Les objectifs de l’ordonnance du 15 décembre 2005 sont notamment de faciliter la réalisation des travaux, ainsi que l’hébergement et le relogement des occupants, de préciser, en la matière, les responsabilités respectives des autorités de l’État et des collectivités locales et faciliter le traitement d’urgence des situations d’insalubrité et des mesures prises pour assurer le respect des règles d’hygiène dans l’habitat.
La loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) réaffirme la place du logement locatif social, et le rôle des organismes HLM au service du droit au logement et de la mixité. Le texte réforme les procédures de lutte contre l’insalubrité et le péril, instaure le droit à un logement décent, renforce les capacités d’intervention dans les copropriétés dégradées et unifie les modes d’interventions publiques en faveur de l’habitat privé.
La loi SRU fixe l’objectif de 20% de logements sociaux dans des villes des agglomérations de plus de 50 000 habitants et réaffirme la compétence des organismes Hlm en matière d’accession à la propriété.
La présente circulaire met en place l’aide à la gestion locative sociale (AGLS). Il s’agit d’une aide financière, accordée par la DDASS et qui s’articule avec les autres aides existantes (aides départementales, aides des caisses d’allocations, des fonds de solidarité pour le logement…).
Cette aide doit servir au fonctionnement des résidences sociales : modalité de logement temporaire, créée en 1994 possédant un rôle transitoire dans l’accès à un logement ordinaire. A ce dispositif peut être ajouté si nécessaire un accompagnement social qui a pour but de conduire les personnes à l’autonomie.
La mise en place de réponses spécifiques aux besoins des publics accueillis et la définition d’un projet social tenant compte des caractéristiques de ces publics et des moyens mis en œuvre pour répondre à ces mêmes caractéristiques sont les conditions de l’attribution de cette aide.
l’AGLS prend la forme d’une convention pluriannuelle d’objectifs, déclinée par un avenant financier annuel. Le montant de l’aide est modulé en fonction du nombre de logements, des moyens en personnel dont dispose la structure et des difficultés constatées dans la vie de la résidence sociale
* Lire la circulaire :
Décret du 24 juillet 2009 (PDF - 84.6 ko)
guide domiciliation Unccas/Fnars (PDF - 2.9 Mo)
INSEE Première Janvier 2011 (PDF - 1.1 Mo)