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19 mars 2012 : Recommandations du CNLE pour les politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale

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[20 mars 2012] Dans le cadre de la période électorale, le CNLE a souhaité s’exprimer sur la nécessité de mener une politique sociale cohérente, inscrite dans la durée, en présentant une synthèse des recommandations avancées dans ses derniers avis.

Le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) est un organe consultatif placé auprès du Premier ministre. Composé de 54 membres, il assure la concertation entre les pouvoirs publics et les associations, les partenaires sociaux, les organismes et les personnes qualifiées agissant en ce domaine. Il a pour mission d’assister le Gouvernement de ses avis sur toutes les questions de portée générale concernant la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, d’animer les réflexions et de faire des propositions sur les méthodes de coordination et de pilotage des politiques d’insertion sur les plans national et local.

C’est à ce titre qu’il a souhaité s’exprimer dans le cadre de la période électorale pour rappeler les principales recommandations qu’il a récemment formulées à l’égard des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Cette synthèse des propositions du CNLE porte notamment sur :

- l’emploi
- la protection sociale
- le droit au logement
- l’accès aux soins
- la connaissance des situations de pauvreté

Les membres du CNLE considèrent que ces temps de crise doivent affermir l’ambition collective de notre société de renforcer sa cohésion sociale en luttant contre la pauvreté, l’exclusion et les discriminations. La promotion de la solidarité, l’appel à une coresponsabilité qui amène chacun à faire ce qui dépend de lui, au-delà des institutions spécialisées, peuvent ouvrir des issues durables à la crise.

Le CNLE en appelle, plus que jamais, à la détermination politique et à son instrument : une stratégie d’action globale, multidimensionnelle et multipartenariale.

Cette détermination politique doit continuer de s’afficher au travers d’engagements chiffrés, associés à des indicateurs précis. Pour atteindre ces objectifs, il faudra se doter d’une stratégie d’ensemble, basée sur un plan interministériel bâti pour cinq ans et qui engage la responsabilité du gouvernement. Ce plan devra être le moteur du Programme d’action global et multipartenarial pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, dont le CNLE renouvelle, de façon pressante, la demande de mise en place.

Le conseil renouvelle aussi sa demande d’une tenue régulière du Comité interministériel de lutte contre l’exclusion (CILE), réuni sous la présidence du Premier ministre, pour la mobilisation de tous les départements ministériels concernés par l’objectif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion. Cet instrument politique est indispensable pour renforcer la coordination et le pilotage d’actions transversales et agir de façon concertée sur tous les leviers de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

* Lire l’intégralité de l’avis du CNLE :

Recommandations du CNLE_mars 2012 (PDF - 62.2 ko)